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Antenne Régionale De Gao

Antenne Régionale De Gao

L’Antenne Régionale du FAFPA/Gao est située au Château Secteur III entre la voie goudronnée qui mène à l’école Thionville et la voie en latérite qui mène à l’ONG TASSAGHT et à 30m à l’Est de la Direction Régionale de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

Elle dispose de trois (03) Bureaux équipés, une (01) grande salle de réunion équipée, deux (02) chambres de passage non équipées, trois (03) toilettes intérieures, une (01) toilette  externe, un garage non couvert et deux (02) magasins.

Pour son fonctionnement l’Antenne dispose d’une équipe composé de :

Un Chef d’Antenne : Monsieur Nasser Abdoulaye TOURE ;

Un Secrétaire Comptable : Monsieur

 

I. Présentation générale

La région de Gao est la septième région administrative du Mali. Son chef-lieu est la ville de Gao. La région est limitée au sud et à l’est par la région de Ménaka, au nord par la région de Kidal, à l’ouest par la région de Tombouctou.

Elle est composée de trois cercles à savoir Ansongo, Bourem et Gao.

Les cercles de Gao et Bourem sont déjà cité parmi les zones les plus frappées par les aléas climatiques d’une part mais aussi l’insécurité résiduelle. De nos jours, le contexte de ces cercles est caractérisé par une situation d’instabilité qui sévit pratiquement dans toutes leurs communes.

1. Historique

La région de Gao est créée par une ordonnance du 12 juillet 1977.

En 2011, un redécoupage administratif est initié par le président Amadou Toumani Touré. Le 14 décembre 2011, le gouvernement adopte un projet de loi portant création des circonscriptions, cercles et arrondissements des régions de Tombouctou, Taoudéni, Gao et Ménaka. L’ancien Cercle de Ménaka qui appartenait à la région de Gao devient la région de Ménaka.

2. Situation démographique

La région compte 544 120 habitants en 2009.

La population a été multipliée par près de 1,4 depuis 1998, soit un taux d’accroissement moyen annuel de 3,0 % entre 1998 et 2009. Le cercle d’Ansongo a connu la plus forte augmentation de la population (+58 %) suivi par ceux de Gao et Bourem (respectivement +40 % et +35 %).

La région de Gao est devenue, au fil des mouvements migratoires, pluriethnique, composée notamment de :

  • Songhaïs
  • Bozos
  • Touaregs
  • Bambaras
  • Arabes (Kounta, Lamhar, Tajakant)
  • Peuls (Gabéro, Sidibé, Wani, Baazi, Fafa…)

3. Climat 

Le régime climatique dans la région de Gao est caractérisé par :

  • Une longue saison sèche de neuf (09) mois partagés en une saison froide (octobre-février) et une saison chaude de mars à juin.
  • Une saison humide ou hivernage de trois (03) mois (juillet-septembre).

 La pluviométrie est faible et les précipitations varient fortement suivant les années, les écarts de température sont très grands.

4. Relief 

Le relief est monotone et constitué de plaines et de plateaux. La région de Gao présente trois (03) aspects différents :

  • La bande du fleuve où existe un micro-climat ;
  • Une zone pastorale rocailleuse de type sahélien au sud et à l’Est avec des touffes d’herbes plus ou moins denses constituant des pâturages ;
  • Plus au nord le paysage prend un aspect désertique avec de vaste étendues de sable, des dunes et des épineux.

Les types de sols que l’on rencontre dans la région sont :

  • Les sols argilo-sablonneux se trouvant dans les communes de Témera, Ouatagouna, Haoussa Foulane, Bamba, Bourem, Gao, Tessit, N’tillit et Djebock ;
  • Les sols rocailleux couvent environ 63% de la superficie de la région. Il apparaît une dominance de prairies herbeuses entre coupées de formations steppiques contrastées.

II. Les caractéristiques socio-économiques de la région 

1. Hydraulique 

Le fleuve niger traverse la région de Gao de Bamba à Labézenga sur une distance de 400 km et constitue une limite naturelle entre le Haoussa et le Gourma. L’essentiel des besoins en eau se fait à partir du fleuve. En dehors du fleuve Niger, l’on rencontre de nombreuses mares permanentes, semi-permanentes ou temporaires.

Le 6 février 2010, le président Amadou Toumani Touré a posé la première pierre du Barrage de Taoussa dans le cercle de Bourem. Ce barrage est la composante principale d’un projet, dont le coût estimatif est de 142 milliards de francs CFA, qui prévoit également des ouvrages annexes, une route d’accès de 130 km entre le site du barrage et Gao via Bourem, une centrale électrique de 25 MW, un réseau d’énergie électrique desservant les villes de Bourem, Gao et Bamba et des aménagements hydro-agricoles avec 185 000 hectares de terre aménagée.

2. Elevage 

Il demeure la principale vocation de la région. Il occupe environ 40% de la population active. Il est de type nomade avec une exploitation intensive dans la vallée du fleuve.

La région à une tradition de la pratique de l’élevage favorisée par l’existence de grands espaces pastoraux.

On y rencontre des bovins, ovins, caprins, camelins et asins.

3. Agriculture 

Elle occupe environ 28% de la population active, l’agriculture est la 2ème activité de la région après l’élevage malgré les aléas climatiques (déficit pluviométrique chronique). Le faible niveau des aménagements hydro-agricoles, le sous équipement, le faible taux d’encadrement des agriculteurs, le difficile accès aux sites constituent des handicaps pour une production agricole importante et place la région dans une situation de déficit agricole et alimentaire permanente. On cultive les céréales tels que le riz, mil, sorgho et le cram cram.

4. Pêche 

Une bonne partie de la population composée d’agriculteurs et d’éleveurs pratique la pêche à cause de la persistance du déficit pluviométrique. Ainsi la production de ce sous-secteur est quasiment consommée. Une partie est exportée vers les villes de l’intérieur du pays ou vers le Niger voisin dans des mauvaises conditions de conservation.

La pratique de la pisciculture est aussi tributaire des aléas climatiques (insuffisance des pluies, avancée du désert qui accentue l’ensablement du lit majeur du fleuve Niger, dessèchement des mares, baisses du niveau de la crue).

5. Commerce 

Le commerce occupe environ 6% de la population active mais détient le revenu le plus élevé, le principal centre commercial de la région reste la ville de Gao chef-lieu de région.

Les importations concernent : les produits alimentaires, les hydrocarbures, les matériaux de construction, les textiles et divers produits, quant aux exportations, elles portent sur le bétail, les céréales, les peaux et cuirs et les produits de cueillettes.

6. Les ressources minières 

Le sous-sol de la région regorge plusieurs minerais entre autres le manganèse, le phosphate, le fer, l’or, les indices de pétrole dans le graben de Gao encore inexploitées.

La production minière de la région concerne le phosphate qui se trouve dans la vallée du Tilemsi et plus précisément dans la commune de Tarkint. Une unité de transformation primaire de faible capacité existe depuis belle lurette. Sa production moyenne annuelle était de 4 300 tonnes.

7. Tourisme 

Le désert, le fleuve niger à tondibi, la dune rose de Koïma, le tombeau des askia, la mosquée de kankou Moussa, les sites archéologiques, la faune sauvage constituent des éléments de la richesse touristique de la région.

8. Artisanat 

Il constitue un potentiel riche et varié et fait la fierté du savoir-faire des artisans, véritables maitres dans l’art de façonner.

Une bonne partie de la population féminine excelle dans l’artisanat qui porte sur la forge, la cordonnerie, la tannerie, le tissage, la vannerie, la poterie, la maroquinerie. La production n’est pas assez valorisée.

Quelques images